Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a acquis une renommée internationale. Ses fondateurs n’en espéraient pas tant : ils voulaient initialement juste faire connaître le cinéma africain aux Africains. Retour sur la naissance et l’évolution de cette manifestation biennale avec Alimata Salambéré, l’une des fondatrices du Fespaco.
Qui l’eût cru ? Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) jouit aujourd’hui d’une renommée internationale auprès des amoureux du grand écran. Et pas seulement... De quoi rendre fiers ses pères, qui, au départ, n’avaient pour seule ambition de permettre aux Africains de voir les productions cinématographiques du continent. Alimata Salambéré est l’une des fondatrices du Fespaco. Celle qui fut par ailleurs ministre de la Culture de 1987 à 1991, nous raconte l’évolution de cette grande institution du cinéma africain, depuis sa naissance en 1972.