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25 décembre 2015 5 25 /12 /décembre /2015 16:02
Enfants à vendre à Merville

A Merville, les considérations comptables passent avant l'intérêt et l'éducation des enfants. A notre grande honte, les élus de la commune ont décidé de vendre une école de campagne pour récupérer 190 000 € en la vendant.

Il n'y a plus d'"être" pour "avoir".

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 14:07
Dessin de Francis Campagne
Dessin de Francis Campagne

La grande embrouille de la sécurité routière

Il est incontestable qu'autrefois le nombre de tués était insupportable et qu'il fallait réagir à ce fléau. Aussi, qu'il soit bien clair que ce ne sont pas les objectifs que je critique dans cet article, mais les moyens utilisés. Le fait de s'appuyer sur une démarche coercitive transforme les automobilistes, dont je fais partie, en "gloglos" irresponsables qui adaptent leurs comportement non pas au bon sens, mais à une crainte de la répression et qui reprennent aussitôt les mauvaises habitudes dès que celle-ci se relâche.

Démonstration : Lorsque j'ai passé mon permis de conduire en 1969, on me disait que le conducteur devait adapter sa conduite au contexte. Il n'y avait pas beaucoup de limitations de vitesse et chacun comprenait qu'il ne fallait pas rouler sur la place du village à la même vitesse quand il y avait le marché par rapport aux autres jours. Quand on se faisait prendre en excès de vitesse, nous avions parfois la bonne surprise de recevoir des policiers un avertissement. "C'est bon pour une fois". Puis, il y a eu la mère Pérignon, traumatisée par le décès de son fils et le lobbies de la sécurité routière, puis un petit ministre de l'intérieur, roquet et teigneux, sensible à toutes forme de lobbies. Sous couvert d'une cause juste et honorable il décida d'instaurer la tolérance zéro. Bien entendu pour les autres, pas pour lui. Ainsi, l'automobiliste distrait, occasionnellement en faute était assimilé aux grands délinquants de la route qui sont, précisons le les plus dangereux et minoritaires. Avec l'aval du président de la République de l'époque, fut instauré le permis à points. Heureusement qu'il n'y avait pas pour eux un permis de gouverner à points, ils l'auraient perdu dans les six mois.

Comme si ces excès ne suffisait pas, une nouvelle réglementation permettait aux maires des communes de poser des restrictions de circulation sans autorisation préfectorale. On vit alors apparaître toute une série d'aberrations : vitesse à 50 au milieu des champs

; zones 30 n'importe où, chicanes, pose de bosses sur les routes après avoir bouché les trous ; stops sur des voies principales, etc.

C'est ainsi qu'on se retrouva avec des zones 30 devant les écoles, ce qui se justifie aux moments des entrées et sorties des établissements scolaires, mais qui n'a aucun sens en dehors de ces créneaux. Et bien entendu, c'est à ces moments que les policiers, contraints à des résultats, viennent piéger les automobilistes. "On fait notre travail", dissent-ils ; comme leurs collègues au Vel d'Hiv, il y a plus de 70 ans.

Effectivement, le nombre des morts sur les routes a baissé. Mais comme on a privilégié la répression à l'éducation, dès que la pression se relâche, les résultats se dégradent. Comme nous sommes dans une période durant laquelle nous avons d'autres problèmes plus graves à régler et que nous avons besoin des policiers pour cela, on relâche la pression sur les routes. On se lamente alors sur les statistiques défavorables qui annoncent une hausse des morts et des blessés.

Le comble, c'est que dans ces moments là, il y a toujours de sombres crétins qui avancent l'idée de baisser les vitesses autorisées (80 sur les routes) de réduire le taux d'alcool (0,2 g depuis peu pour les jeunes – bientôt pour tout le monde). Ils resserrent ainsi le carcan sur les automobilistes sérieux, sans pour autant corriger les comportements des véritables délinquants de la route.

Je me demande aussi pourquoi ils se mobilisent toujours sur les mêmes causes : la vitesse. Je suis souvent sidéré par le nombre de conducteurs qui n'utilisent pas le clignotant. C'est pourtant important le clignotant. Changer de voie sur une autoroute sans indiquer son intention, c'est dangereux. Je me demande pourquoi les constructeurs s'obstinent à en mettre sur les voitures pour une utilisation aussi réduite ? Et sur ce point, les grandes gueules du lobbies de la sécurité routière, on ne les entend pas.

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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 12:12

A partir du 1er juillet, les jeunes conducteurs seront limités à 0,2 g d'alcool. En clair dès qu'ils auront bu un seul verre, ils seront en infraction s'ils sont au volant d'un véhicule. Cela leur coûtera six points sur leur permis. Comme ils auront un permis probatoire, autant dire qu'ils n'auront plus de permis.

Plus de permis pour un verre d'alcool. Pour pondre une telle réglementation il faut être vraiment tordu.

Mais comme diraient certains abrutis qui prétendent défendre la sécurité routière, "parmi les 3200 morts annuels sur les routes, 50 % sont dus à des jeunes qui ont bu un verre d'alcool".

Une telle décision est révoltante, pitoyable, absurde et déshonorante pour ceux qui l'ont prise.

Alors, les jeunes, ne vous laissez pas faire. Remuez-vous. Prenez exemple sur ce que nous avons fait en 1968. D'accord, il n'y a plus de pavés sur les routes, mais vous pouvez trouver d'autres moyens. Regardez ce qu'ont fait les bonnets rouges à propos de l'écotaxe, ça a marché.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 11:23
HONTEUX : Un journal local des Flandres mets une femme à l'index.

En titre : « La conductrice était alcoolisée, elle avait 0,40 g d'alcool », argument développé dans l'article. Comment peut-on publier de telles ignominies ? N'oublions pas qu'il y a peu, avant que les pouvoirs publics ne cèdent aux désirs d'une folle qui veut faire rouler les voitures à 30 à l'heure sur l'autoroute, le taux autorisé était de 0,50. 0,40 c'est trois verres de vin, lors d'un repas au restaurant ou chez des amis.

Si cette femme n'avait eu que 0,20 ou même 0, ça n'aurait rien changé. Un homme, caché par un véhicule en stationnement surgit sur la chaussée, pendant que je surveille mon compteur pour vérifier que je ne dépasse pas la limite autorisée. Je n'ai pas le temps de freiner, boum... J'ai 0,20 g dans le sang, c'est un accident. A 0,21, il s'est brutalement passé quelque chose dans mon cerveau. Mes neurones dansent la Lambada, et hop, c'est un homicide. Je suis un affreux alcoolique et la presse, pour une fois, s'intéresse à ma modeste personne pour me démolir encore plus, après cet accident qui m'anéantit moralement. C'est la mise au pilori, mode XXIème siècle.

Belle image que voilà de notre société de cons qui marchent sur la tête ! Malheureusement on ne peut rien y faire, il n'existe pas de « conotest ». Ah si on pouvait mesurer la connerie et l'interdire au delà de certains taux !

Certains disent que des études ont prouvé qu'à partir de 0,26 g d'alcool le conducteur perd ses possibilité de réagir, mais comme toutes les études se contredisent, qui peut prétendre quelle est la bonne ? Et si moi je fais référence à une étude qui dit, qu'à partir d'un niveau 20 au « conomètre », un individu devient dangereux pour la société ? Qu'est-ce qu'on va faire de tous ces cons ?

  • Eh bien, il n'y a qu'à leur mettre des amendes.

Voilà un bon moyen de réduire le déficit de l'état. Dans six mois nous serons excédentaires et la plupart des technocrates seront devenus SDF.

Malheureusement, pour le moment, il faudra encore subir de telles âneries. Je citerai donc en conclusion cette réplique de Michel Audiard, interprétée par Louis Jouvet dans « Une histoire d'amour » :

« La stupidité congénitale n'est pas prévue dans le code. Aucune loi n'interdit aux imbéciles d'avoir des enfants. Alors, vous êtes tranquilles ».

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 12:47
Qui est pire que les patrons ?
Qui est pire que les patrons ?
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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:25

   Voici ci-dessous, un message reçu d'une lectrice d'un de mes articles et ma réponse en dessous.

 

   "Bonjour, monsieur ; pensez vous qu'il soit normal, que je n'ai aucun accès au SOLDE de mon placement ldd? et je vous demande quels repères avoir si je ne puis accéder en temps et en heure, lorsque j'ai besoin de rééquilibrer mon compte securiti?"

 

   "Bonjour Madame. Je pense que vous me contactez par rapport à l'article sur le Crédit Mutuel. Il y a de plus en plus de banques qui prennent une orientation qui vise à exploiter de plus en plus le client et à réduire la qualité du service, genre "Crédit à bricoles" qui fut parmi les premiers, Crédit Mutuel s'y est mis il y a cinq ou six ans et actuellement la Caisse d'épargne qui n'a plus rien à voir avec le gentil écureuil. IL N'Y A QU'UNE SOLUTION : CHANGER DE BANQUE. Pour une telle initiative, votre banquier essaiera de vous le faire payer, mais c'est aux citoyens de réagir. Choisissez d'abord une autre banque qui possède encore quelques valeurs "humanistes" et demandez à votre nouveau conseiller de se charger du transfert.

Les banques qui ont un semblant de qualité sont de plus en plus rares. Je me suis tourné récemment vers le CIC et le Crédit du Nord.

En dernier recours, il y a la NEF. Il s'agit d'une banque militante et solidaire qui se base sur des valeurs humaines. Peu connue, elle mériterait pourtant de l'être.

 

   Pour répondre directement à votre question NON CE N'EST PAS NORMAL et il faut réagir.

 

   Bien cordialement !"

 

Il y a trop de citoyens qui se laissent faire par leurs banquiers. Ceux-ci font la loi. Il retirent ou déplacent votre argent sans votre accord, sans vous prévenir. L'exemple donné par cette dame est significatif. Ils imposent des règles et LE CLIENT N'A PAS SON MOT A DIRE.

REAGISSEZ !
Ponctionner, ponctionner, c'est la devise des banquiers.

Ponctionner, ponctionner, c'est la devise des banquiers.

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 13:33

Dernièrement la SNCF a modifié son programme de fidélité, pour l'améliorer paraît-il. Le programme est moins généreux, certains billets primes sont assujettis d'un forfait à payer comme sur le trajet Besançon - Lille, par exemple. Des distinctions sont faites entre les grands voyageurs, certains étant devenu moins "grands" que les autres n'auront plus droit à l'accès aux salons dans les gares.

Voilà pour les "améliorations"...

Pour ce qui est de la vente des billets, tout est fait pour inciter les voyageurs à acheter les billets sur internet et ainsi réduire du personnel : queues interminables dans les gares, procédures de plus en plus compliquées pour les achats par téléphone, nombreux incidents techniques, etc. Il s'agit là d'économies qui serviront sans doute à améliorer encore plus les privilèges des cheminots, mais certainement pas à baisser les prix des billets.

La dernière expérience d'achat que j'ai effectuée est à ce titre particulièrement cocasse. Une heure qu'il m'a fallut pour avoir mes billets : Plusieurs coupures de téléphone (pire qu'à l'époque du 22 à Asnières), m'obligeant à refaire à chaque fois toute la procédure, vendeurs différents qui n'annoncent pas les mêmes règles, ni les mêmes tarifs, bref un binz phénoménale que j'essaie de vous résumer ci-dessous.

Je reconnais que ma demande était un peu particulière. Je voulais payer un aller et retour de Besançon à Lille à ma fille et à ma petite fille en utilisant mes points acquis sur ma carte grand (mais moins grand qu'avant) voyageur. Ces points donnent droit à des voyages gratuit (en principe ! C'était comme ça avant les améliorations).

Et c'est parti ! D'abord, le message qui me dit que je paye 34 cts la minute pour m'acheter un billet et que je peux interrompre ce message à mon prochain appel en appuyant sur la touche dièse. Mais comment savent-ils déjà à l'avance que je vais les rappeler ? Avant d'être en contact avec un vendeur, la communication se coupe. Je rappelle donc, je tape comme un damné sur la fameuse touche dièse, mais le message de départ continue jusqu'au bout. Je patiente, et enfin j'ai un interlocuteur.

Le premier vendeur au service des billets primes (à ne pas confondre avec "Prem") me dit qu'il ne peut pas faire les deux et me conseille d'acheter d'abord le billet payant pour ma petite fille. Il a la gentillesse de me passer directement le service d'achats. Une vendeuse s'occupe donc de me trouver une place pour Luna, quatre ans. Trois semaines avant, il n'y a déjà plus de places en seconde sur ce trajet. Il en reste en 1ère classe. J'opte donc pour la 1ère classe. C'est pas grave, j'ai une réduction enfant de 50 %. La vendeuse me transfert à nouveau vers le service des billets primes, et vous l'avez compris, les deux services sont complètement "étanches". Heureusement, ce jour là, les temps d'attente ne sont pas longs. Me voici en communication avec une troisième personne. Je lui explique ce dont j'ai besoin. Elle me dit qu'elle aurait pu s'occuper des billets pour les deux voyageurs.

- Votre collègue m'a dit que ce n'était pas possible et m'a conseillé de prendre le billet payant d'abord.

- Moi je vous aurais fait les deux, me dit-elle.

Luna-telephone-copie.jpgElle m'annonce ensuite que pour ce trajet, en plus de mes points je dois payer un supplément de 35 € pour l'aller et 30 pour le retour. Comme c'est deux tarifications différentes pour "mes places gratuites" (vous me suivez ?) cela doit se faire en deux fois. Luna ne pourra pas être à côté de sa maman. Trois semaines avant le départ, il n'y a déjà plus de possibilités de trouver deux places côte à côte. Très encourageant pour les familles qui désirent voyager.  La vendeuse en a terminé avec le premier dossier. Elle me dit qu'elle a un problème technique et qu'elle me rappelle. Cinq minutes plus tard, le téléphone sonne, musique SNCF, puis série de bips qui m'indiquent que la communication est coupée. C'est la deuxième interruption. Quelques minutes plus tard, le téléphone sonne à nouveau, re musique SNCF, re bips, re coupure ; troisième interruption, puis plus rien. Qu'est devenue ma vendeuse ? Elle est sans doute partie à d'autres activités ou en RTT. Je rappelle le service Grands voyageurs, à nouveau le message qui ne s'interrompt pas malgré mon acharnement à taper sur la touche dièse, musique SNCF et devinez quoi !... Bravo ! Vous avez gagné, quatrième interruption de la communication. Bip, bip bip, je respire, je m'efforce de rester calme, je raccroche calmement sans casser le téléphone et je m'en vais vaquer à d'autres occupations.

Une demie heure plus tard, j'appelle à nouveau, premier message qui ne s'arrête toujours pas avec la touche dièse, ni même avec les autres touches et... une vendeuse à qui j'explique mon problème. Très gentille, elle me propose de s'occuper du billet qui me manque. Et là, oh surprise ! Le nombre de points pour l'obtenir est inférieur à ce que m'avait annoncé l'autre vendeuse et il n'y a plus de supplément à payer !

Par contre, celui-là, elle ne peut pas me l'envoyer comme les autres, il faut le retirer dans une gare ou à une borne automatique dans les huit jours. Allez y comprendre quelque chose !

Des associations de consommateurs affirment que les voyageurs ne s'y retrouvent pas dans la tarification de la SNCF. Comment pourrait-il en être autrement, alors que les personnes chargées de vendre des billets ne s'y retrouvent pas elles mêmes !

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 12:59

Derrière chez moi il y a une prairie. En bordure de cette prairie, il y avait une haie à la limite de mon jardin. J'appréciais la présence de cette haie qui servait de refuge aux oiseaux. J'aime bien regarder les oiseaux qui picorent sur ma pelouse, tandis que je sirote mon café du matin. Et puis cette haie m'apportait une protection contre le vent et contre d'éventuels rodeurs qui seraient tentés de s'en prendre à ma clôture.

CH-PARADIS-12.jpg

 

Un jour je rencontrai le fermier. Je lui exprimai mon souhait de ménager cette haie et m'engageai à l'entretenir pour éviter qu'il la supprime. Il me semblait alors ouvert à cette proposition. 

Un après-midi, tranquillement installé dans mon fauteuil à méditer sur la prolifération des "stops" dans ma commune, j'entendis soudain le bruit d'une tronçonneuse. Je me disai qu'il s'agissait sans doute d'un voisin qui coupait du bois pour sa cheminée. Au bout d'un moment, j'en ai eu marre du bruit de cette machine. J'allai voir qui coupait ainsi tout le bois de la forêt de Nieppe pour tous les habitants de la ville.  Et c'est là que j'aperçus le fermier qui s'apprêtait à couper la haie. Je me précipitai dans le jardin et je lui demandai de bien vouloir la laisser. Il me répondit que les haies coûtaient cher, qu'elles s'étendaient et faisaient perdre du pâturage. Je restai perplexe. C'est la première fois que j'entendais dire que les haies coûtaient cher. Je pensai qu'elles étaient utiles ; qu'elles protégeaient les cultures, la faune et la flore. Dans ma grande naïveté, j'étais persuadé que les paysans, travaillant dans la nature, vivaient en harmonie avec celle-ci. Je lui parlai alors des oiseaux qui y trouvaient refuge. Eh ben, je me trompais. "Vous avez des haies sur le côté, ils iront là me dit-il". Bref je compris très vite qu'il était inutile de discuter. Le bouseux continua son œuvre de destruction.

CH-PARADIS-11-bas-de-la-photo.jpg

 Les oiseaux ne sont pas allés dans mes lauriers. Ils sont simplement partis.

Il est parfois difficile de soutenir les petits agriculteurs. J'allai régulièrement faire des achats dans sa ferme. Celui-ci comprendra peut-être que couper les haies ça coûte cher, car je n'irai plus acheter chez lui.   DSCF2421.JPG

 

Ci-dessus, haies massacrées par M. Singer, cultivateur "chimio-destructeur" à Merville

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 13:36

La tournée américaine de Tati, derrière le camion.

Tati-camion.jpgAutrefois mon facteur faisait sa tournée en vélo. Je recevais mes lettres vers 13h30. Je trouvais déjà que c'était bien tard. Un jour, je m'aperçus que le préposé de la poste était équipé d'un scooter. Un beau scooter jaune qui fumait bien et qui montrait le degré d'intérêt que portait la poste pour limiter le CO². A partir de ce moment là, ma boîte aux lettres restait vide au moins jusque 14h. Entretemps, l'heure des levées qui était à 17, passait à 15h30. Il fallait donc faire vite pour répondre le jour même à un correspondant.

 

Récemment, le facteur a abandonné le scooter, pour une voiture. Un superbe véhicule de sarazin comme dans "les visiteurs". Et maintenant le courrier n'arrive jamais avant 14h30, voire 15h et même plus. La levée est toujours à 15h30 et il est donc pratiquement impossible de répondre le jour même à une lettre.

 

Et pendant ce temps, les timbres continuent à augementer de manière considérable.

 

C'est comme ça que la poste envisage le progrés.

 

C'est à regretter amèrement le brave Monsieur Hulot, interprété par Jacques Tati qui faisait sa tournée à l'américaine dans "Jour de fête".

 

 

 

 Jacques Tati "L'école des facteurs".     ecole-des-facteurs-copie-1.jpg                                         

 

 

 

 

 Pour en savoir plus sur Jacques TATI : voir le site officielle : Tativille.com

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 19:21

J'habite à Merville, une petite ville où la muncipalité élue en 2008 a apporté une nouvelle dynamique. Malheureusement, depuis quelques temps, je ne comprend pas ce qui leur arrive à nos élus. Nous avons apparaître des panneaux de stationnement interdit sauf pour les handicapés sur les emplacements qui leurs sont réservés. Nos élus nous prendraient-ils pour des démeurer qui ne savent pas reconnaître qu'un emplacement peint en bleu est réservé aux handicapés. Puis, nous avons eu un arrêt de bus déplacé parcequ'il était gênant et mis à un autre emplacement où il est tout autant gênant. Ensuite a suivi l'arrivé de sens interdits et de sens uniques. Aller, tournez manèges autour de la mairie. C'est sans doute à cause de ça que nos élus ont perdu la tête. Ils ont eut le "tourni", sans doute.

 

Et voilà que maintenant, ils nous mettent des STOPS partout.Nouveau-circuit-de-randonnees.jpg

 

C'est vraiment désolant cette décision de la municipalité. J'apprécie beaucoup ceux qui portent cela en dérision (voir le forum sur le site de la ville de Merville). C'est vrai qu'ils pourraient peut-être aussi en mettre devant chaque sortie de garage.

Ce qui est encore plus grave, c'est quà un des nombreux stop nouvellement installés, il est impossible de voir les voitures arriver de la droite. Ce qui veut dire, qu'après s'être arrêté, avoir compté quatre secondes très lentement (car les pilous ont des quotas à respecter et sont aux aguêts), on redémarre tranquillement, et c'est là qu'une voiture surgit sur la droite.

 QUI A PARLE DE SECURITE ?

Et comble de la bêtise, à un autre endroit, il faut laisser la priorité d'un côté à un parking et de l'autre à une rue interdite à la circulation. Au fait, est-il vraiment légal ce stop ? 

Bientôt Merville entrera dans le livre des records en étant la ville où il y a le plus de panneaux par habitants.

 

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