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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 18:13
LE CINEMA ET MOI : Ch.9 : Le Club Cinéma
LE CINEMA ET MOI : Ch.9 : Le Club Cinéma
LE CINEMA ET MOI : Ch.9 : Le Club Cinéma
LE CINEMA ET MOI : Ch.9 : Le Club Cinéma
LE CINEMA ET MOI : Ch.9 : Le Club Cinéma
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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 12:07
CINE SONS COLLECTIONS - MERVILLE 2015
CINE SONS COLLECTIONS - MERVILLE 2015
CINE SONS COLLECTIONS - MERVILLE 2015
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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 09:01
Le Festival de Deauville 2015
Le Festival de Deauville 2015
Le Festival de Deauville 2015
Le Festival de Deauville 2015
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 23:15
A propos du « Petit prince »

Il ne s'agit pas d'une adaptation littérale du « Petit prince », mais de l'histoire d'une petite fille, formatée par sa mère à une vie morne et triste, qui découvre l'histoire du personnage d'Antoine de Saint-Exupéry.

C'est un vieil homme excentrique qui déclenchera cette rencontre. Les puristes qui espéraient une adaptation fidèle risquent d'être déçus. C'était mon cas dans les premières minutes du film. Je ne retrouvais pas la trame de mon livre préféré. Puis, la magie a opéré. Une fois que j'avais accepté le parti pris du réalisateur, je prenais plaisir aux nombreuses métaphores de ce film. Bien que regrettant que certains de mes passages favoris, comme celui de l'allumeur de réverbères, soient à peine évoqués, j'ai été séduit par cette idée de proposer aux spectateurs de suivre le même cheminement que l'héroïne du film qui découvre « Le petit prince ».

Si cela incite quelques enfants à lire le roman et quelques jeunes à lâcher un moment leurs portables pour un livre, cette œuvre sera une parfaite réussite.

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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 17:37
A gauche, Paul Maes, à droite, l'artiste.
A gauche, Paul Maes, à droite, l'artiste.

Chaque semaine je continuais d'aller à Lille. Je passais par la rue Pascal pour les copies, rue de l'hôpital militaire pour les affiches, au dépôt Sonis, puis je rendais visite à un ou deux distributeurs avant d'aller voir plusieurs films jusque la dernière séance programmée. J'en voyais trois, parfois quatre, dans la même journée. Je m'étais lié de sympathie avec l'artiste que j'allais voir presque chaque semaine. Je le considérais pratiquement comme un ami. Il m'invitait parfois au restaurant, sur le compte des Artistes Associés, bien entendu, avec d'autres exploitants. Un jour M. Maes nous avait rejoint. Il exploitait plusieurs cinémas à Roubaix et l'Omnia, la salle pornographique lilloise qui obtenait les meilleurs résultats en entrées dans l’agglomération. Au moment de payer, l'Artiste demanda une note pour deux repas. Voyant que je le regardai avec étonnement, il me dit : - Tu comprends si j'envoie une note à Paris pour un repas avec l'exploitant du Familia de Merville, ça ne passera pas. Il valait mieux que ça coûte plus cher, à condition que ce soit pour un gros.

C'est grâce à l'Artiste que j’eus ma première grande leçon sur les amitiés illusoires. En 1978 il sortait le film d'Ariane Mnouchkine, « Molière ». Il m'invita à le visionner lors d'une projection de presse. Je me présentai au Pathé, un matin à 9h. Il y avait quelques journalistes, Pierre Faure de Nord Eclair, un autre de FR3, et quelques personnes que je ne connaissais pas. Il était largement passé 9 h et la projection n'était pas commencée. On attendait M. Dhelemme de la Voix du Nord. Il arriva un bon quart d'heure plus tard, très imbu de sa personne, sans un mot d'excuse pour nous avoir fait attendre. La projection put enfin commencer. Le film durait quatre heures. Un entracte était prévu au milieu. Comme la plupart des personnes présentes je sortis me dégourdir les jambes et prendre l'air devant le cinéma. Pendant cette pause, j'engageais la conversation avec une dame qui m'apprit qu'elle faisait partie du COLIOP. J'avais remarqué régulièrement des bandeaux jaunes sur les affiches de certains films en façades des cinémas. Ils indiquaient « recommandé par le COLIOP : Comité Lillois d'Opinion Public ». Il se trouvait que la plupart du temps j'appréciais ces films recommandés. J'en fis part à mon interlocutrice qui était Geneviève Verheyde, l'épouse du Président de cette association. Nous fîmes plus ample connaissance et je lui expliquai à quel titre j'étais présent ce jour là. Elle m'invita à participer deux semaines plus tard à l'une de leurs réunions. C'est ainsi que je devins un membre assidu du COLIOP. Une fois par mois, ma journée lilloise se déroulait le lundi et se terminait le soir par la réunion de l'association. J'aimais beaucoup l'ambiance et le dynamisme que j'y trouvais. C'est aussi le lundi matin qu'avaient lieu la plupart des projections de presse auxquelles j'étais convié régulièrement. Nous décidions après les projections si nous recommandions le film ou pas. Si l'avis était positif, les exploitants lillois apposaient le bandeau qui recommandait le film et versaient une rétribution à l'association pour permettre un envoi postal à plusieurs centaines de personnes qui recevaient une fiche de présentation du film. De ce fait, le COLIOP avait un impact sensible sur la fréquentation. J'appréciais l'attitude des exploitants lillois qui démontraient ainsi une capacité à collaborer et à faire confiance à une association. Comportement que je regretterai plus tard de ne pas trouver dans le futur cinéma municipal de Merville. Nous y reviendrons dans un prochain chapitre.

Quelques semaines après la projection de Molière, le film sortait en salles. J'avais prévu et négocié des séances scolaires au tarif de groupes. J'allai voir l'artiste pour fixer une date et il m'informa qu'il y avait un prix plancher imposé en deçà duquel on ne pouvait descendre. Ce prix était supérieur à ce que j'avais déjà négocié avec les directeurs de collèges. J'aurais pu tricher et sortir deux tickets pour trois élèves. Les séances scolaires n'étaient pas annoncées dans la pesse et je ne risquais pas un contrôle du CNC. Mais voilà, j'ai commis la grosse erreur de vouloir être honnête.

  • C'est une décision de Paris me dit l'Artiste, je ne peux rien y faire.

Je décidai donc d'écrire une lettre à Paris que j'expédiai par l'intermédiaire du directeur de l'agence lilloise. Il prit la lettre et ne dit rien. Dans les semaines qui suivirent je retournai le voir. Son attitude était froide et distante. J'insistai pour avoir une discussion avec lui. Il finit par me virer de son bureau. Je découvris, aveugle que j'étais, la vraie teneur du personnage. Ce fut ma première expérience d'une relation malsaine, basée sur une fausse amitié. J'en connus d'autres par la suite où de prétendus amis se servaient d'une pseudo amitié pour servir leurs intérêts, mais grâce à l'Artiste j'y étais préparé et je ne m'en formalisais plus. Je rompis toute relation avec ce distributeur. Par chance, les Artistes Associés étaient sur le déclin et n'avaient plus de gros succès comme « Vol au dessus d'un nid de coucou », « L'argent de poche », « Le vieux fusil ». D'ailleurs l'agence de Lille ferma ses portes peu de temps après. Ce fut la première d'un processus irréversible qui, petit à petit, fit disparaître tous les distributeurs régionaux. J'ai quand même programmé « Molière » pour lequel le contrat était signé et je fis mes séances scolaires... en donnant deux billet sur trois.

Molière d'Ariane Mnouchkine

Molière d'Ariane Mnouchkine

J'eus un autre problème avec un distributeur au sujet de « A nous les petites anglaises. Ce film était distribué par la maison Delemar et mon interlocuteur était Jean Deruyter. C'était un homme au demeurant sympathique, mais aussi, une véritable tête de mule. Pour que je puisse avoir ce film, il voulait m'en fourguer un autre, « Les mals partis ». Il s'agissait d'une mièvrerie qui contait une histoire d'amour entre un gamin de quatorze ans et une religieuse de de vingt-quatre ans. Bref, un film pas très convenable pour le Familia. J'aurais pu le programmer quand même, à ma grande surprise il n'était classé que 4 A (la rigueur des cathos se relaxait), mais le côté buté de Deruyter m'avait motivé pour ne pas lâcher prise. Il fut intraitable et moi aussi. Je fus donc le seul exploitant français à ne pas avoir « les petites anglaises ». J'en reportais à plus tard la programmation, quand les conditions sont devenues moins rigoureuses. Ma relation avec Deruyter est toutefois restée cordiale et j'eus par la suite de nombreuses occasions de le côtoyer. Il était d'ailleurs responsable du cinéma Ariel, premier complexe lillois réalisé par la nouvelle société UGC. Nous étions entrés dans l'aire des transformations des salles qui étaient découpées pour en faire plusieurs dans chaque cinéma. Dans le milieu des années soixante-dix, le Rexy devint six Ariel, le Caméo, trois Pathé, le Cinéchic deux Concorde, également gérés par UGC.

 

Dans ce nouveau contexte, ma copine la placeuse devint encore plus acariâtre. A l'Ariel, comme il y avait six salles, si elle accompagnait un client, le temps de revenir, elle en avait perdu deux ou trois. Pour éviter cet inconvénient elle se contentait de nous accompagner jusque l'entrée de la salle pour revenir vite fait près de la caisse afin de choper le client suivant. En fait, c'était une placeuse qui ne plaçait plus. Je me demandai réellement à quoi elle servait. Un jour que je lui tendis une pièce de un franc, très mécontente, elle me fit une remarque :

  • Un franc seulement pour un exo1, me dit-elle d'un ton agressif !

  • Oh, excusez-moi, redonnez-moi la pièce.

 

Je repris ma pièce de un franc et je lui donnai cinquante centimes. Rouge de colère elle se mit à déblatérer. Je lui répondis aussitôt :

  • Si ça ne vous va pas, je peux en parler à M. Deruyter.

 

Elle fut calmée aussitôt et repartit en marmonnant ente les dents.

 

Le développement des complexes de plusieurs salles s'accentuait : Deux au Régent, deux au Capitole, huit au Familia qui devint le Gaumont, deux au Métropole, puis trois, puis quatre. La quatrième a été aménagée dans le bureau du directeur du cinéma.

  • Ils vont finir par faire une salle dans mon placard, disait M. Diamin.

 

Les cinémas qui ne se sont pas transformés en complexes ont fermé : Le Ritz, le Cinéac, le Bellevue.

1Billet gratuit que j'obtenais grâce aux invitations des distributeurs.

LE CINEMA ET MOI : Ch.8 Embrouille avec l'artiste
Le Bellevue à Lille
Le Bellevue à Lille

La tendance se développa également dans les villes moyennes. Le réseau Arcades se développa dans toutes les villes importantes de la région.1 M. Poher à Armentière se plia à la mode et tronçonna le Rex. Sylvère Derquenne à Hazebrouck hésitait encore. Les distributeurs voyaient plutôt ça d'un bon œil. Plus il y avait de salles, plus leurs films étaient exposés. C'était pour eux un espoir de reculer l'inéluctable centralisation des agences sur Paris. Une partie du plafond du Royal d'Hazbrouck s'était effondrée. Plutôt que de réparer ce cinéma, Derquenne se laissa convaincre et transforma le balcon du Familia d'Hazebrouck en deuxième salle. Il le regretta rapidement. L'investissement était important et le bâtiment de la rue Pihem ne se prêtait pas à ce genre de transformations. C'était appliquer un cataplasme sur une jambe de bois.

Je continuais mes activités au COLIOP. Entre autres, je participai à l'organisation d'un concert d'Angelo Branduardi. Je contrôlai les entrées. Il y avait une cohue phénoménale. Il était prévu dans le contrat qu'il y ait deux personnes qui donnent un coup de main pour démonter et charger le matériel après le concert. Je me retrouvai parmi les deux pecnots désignés. Mon compère et moi remarquions qu'on nous faisait faire le salle boulot pendant que les techniciens italiens se la coulaient douce. On nous faisait descendre de lourdes malles vers les camions. En déposant l'une d'entre elles, nous avons pris la poudre d'escampette.

Lors d'une réunion, Josette Sagot, qui était membre du bureau parla de la participation du COLIOP à une soirée de l'Amicale des Distributeurs à Paris. Sans trop réfléchir je me laissais convaincre de les accompagner elle et son mari. Je n'avais pas réalisé qu'il s'agissait d'une soirée Pingouin2. A cette époque je n'étais pas très à l'aise financièrement. J'étais vêtu de mon unique costume qui tranchait quelque peu avec le style de la soirée. C'était une de ces soirées classiques où nous étions installés à des tables rondes qui entouraient une piste de danse. Je m'ennuyais comme un rat mort. A un moment donné, à deux mètres de nous, j'aperçus Miou Miou, debout, immobile. L'idée me vint de l'inviter à danser. Complexé par ma modeste tenue vestimentaire, je n'osai pas. Elle resta ainsi plusieurs minutes, puis un homme vint la rejoindre et ils s'éloignèrent. Ce fut l'un de mes plus grands regrets. Elle aurait probablement refusé mon invitation, mais rien ne le confirme. Au moins si j'avais essayé, je saurais. Souvent quand j'hésite à tenter une démarche je pense à cette occasion manquée, ça m'aide. Heureusement mes compagnons n'étaient pas du genre à s'éterniser dans ce genre de soirée. Dès que la convenance le permit, nous quittâmes notre table pour rejoindre notre région du Nord.

Un vendredi soir de février, la température de la salle du Familia était particulièrement basse. Je me renseignai auprès de la concierge qui me garantit que la chaudière fonctionnait. C'était une ancienne et grosse chaudière au fuel qui était située dans un petit local à l'avant de la salle. De l'air chaud était pulsé par un conduit. Derrière l'écran, perpendiculaire à la salle de cinéma il y avait une salle de gymnastique gérée par une association. J'appris que les dirigeants de cette société avaient fait creuser un deuxième conduit pour chauffer leur local. Une trappe manipulée de leur salle orientait l'air chaud, soit dans le cinéma, soit dans la salle de gymnastique. Il arrivait que le moniteur oubliait d'orienter la trappe vers le cinéma et que celle-ci n'était pas chauffée quand nous arrivions une demi-heure avant la séance. Ce partage du chauffage avec une autre association provoquait souvent des conflits.

1Voir « Les cinémas du Nord Pas de Calais », Daniel Granval, Olivier Joos – Club Cinéma Merville 2004,

2Tenue de soirée, smoking recommandé.

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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 13:36
Fauteuils canapés dans les cinémas de Luc Besson
Fauteuils canapés dans les cinémas de Luc Besson

On nous parle de plus en plus des moyens de séduction à la portée des exploitants de cinéma pour attirer les spectateurs. On nous parle d'achats de billets par téléphone, de fauteuils plus grands que nos canapés, de séances où on nous fait payer plus cher pour pour ne pas être importunés par les rongeurs de pop corn (ça ne s'invente pas). Mais moi, pour me séduire, outre les bons films, l'exploitant doit me permettre de les regarder dans de bonnes conditions, sans ruminants, sans babaches qui utilisent leurs téléphones pendant les projections, alors que maintenant on nous prépare des séances avec des sérials niqueurs.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 14:07
Dessin de Francis Campagne
Dessin de Francis Campagne

La grande embrouille de la sécurité routière

Il est incontestable qu'autrefois le nombre de tués était insupportable et qu'il fallait réagir à ce fléau. Aussi, qu'il soit bien clair que ce ne sont pas les objectifs que je critique dans cet article, mais les moyens utilisés. Le fait de s'appuyer sur une démarche coercitive transforme les automobilistes, dont je fais partie, en "gloglos" irresponsables qui adaptent leurs comportement non pas au bon sens, mais à une crainte de la répression et qui reprennent aussitôt les mauvaises habitudes dès que celle-ci se relâche.

Démonstration : Lorsque j'ai passé mon permis de conduire en 1969, on me disait que le conducteur devait adapter sa conduite au contexte. Il n'y avait pas beaucoup de limitations de vitesse et chacun comprenait qu'il ne fallait pas rouler sur la place du village à la même vitesse quand il y avait le marché par rapport aux autres jours. Quand on se faisait prendre en excès de vitesse, nous avions parfois la bonne surprise de recevoir des policiers un avertissement. "C'est bon pour une fois". Puis, il y a eu la mère Pérignon, traumatisée par le décès de son fils et le lobbies de la sécurité routière, puis un petit ministre de l'intérieur, roquet et teigneux, sensible à toutes forme de lobbies. Sous couvert d'une cause juste et honorable il décida d'instaurer la tolérance zéro. Bien entendu pour les autres, pas pour lui. Ainsi, l'automobiliste distrait, occasionnellement en faute était assimilé aux grands délinquants de la route qui sont, précisons le les plus dangereux et minoritaires. Avec l'aval du président de la République de l'époque, fut instauré le permis à points. Heureusement qu'il n'y avait pas pour eux un permis de gouverner à points, ils l'auraient perdu dans les six mois.

Comme si ces excès ne suffisait pas, une nouvelle réglementation permettait aux maires des communes de poser des restrictions de circulation sans autorisation préfectorale. On vit alors apparaître toute une série d'aberrations : vitesse à 50 au milieu des champs

; zones 30 n'importe où, chicanes, pose de bosses sur les routes après avoir bouché les trous ; stops sur des voies principales, etc.

C'est ainsi qu'on se retrouva avec des zones 30 devant les écoles, ce qui se justifie aux moments des entrées et sorties des établissements scolaires, mais qui n'a aucun sens en dehors de ces créneaux. Et bien entendu, c'est à ces moments que les policiers, contraints à des résultats, viennent piéger les automobilistes. "On fait notre travail", dissent-ils ; comme leurs collègues au Vel d'Hiv, il y a plus de 70 ans.

Effectivement, le nombre des morts sur les routes a baissé. Mais comme on a privilégié la répression à l'éducation, dès que la pression se relâche, les résultats se dégradent. Comme nous sommes dans une période durant laquelle nous avons d'autres problèmes plus graves à régler et que nous avons besoin des policiers pour cela, on relâche la pression sur les routes. On se lamente alors sur les statistiques défavorables qui annoncent une hausse des morts et des blessés.

Le comble, c'est que dans ces moments là, il y a toujours de sombres crétins qui avancent l'idée de baisser les vitesses autorisées (80 sur les routes) de réduire le taux d'alcool (0,2 g depuis peu pour les jeunes – bientôt pour tout le monde). Ils resserrent ainsi le carcan sur les automobilistes sérieux, sans pour autant corriger les comportements des véritables délinquants de la route.

Je me demande aussi pourquoi ils se mobilisent toujours sur les mêmes causes : la vitesse. Je suis souvent sidéré par le nombre de conducteurs qui n'utilisent pas le clignotant. C'est pourtant important le clignotant. Changer de voie sur une autoroute sans indiquer son intention, c'est dangereux. Je me demande pourquoi les constructeurs s'obstinent à en mettre sur les voitures pour une utilisation aussi réduite ? Et sur ce point, les grandes gueules du lobbies de la sécurité routière, on ne les entend pas.

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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 12:12

A partir du 1er juillet, les jeunes conducteurs seront limités à 0,2 g d'alcool. En clair dès qu'ils auront bu un seul verre, ils seront en infraction s'ils sont au volant d'un véhicule. Cela leur coûtera six points sur leur permis. Comme ils auront un permis probatoire, autant dire qu'ils n'auront plus de permis.

Plus de permis pour un verre d'alcool. Pour pondre une telle réglementation il faut être vraiment tordu.

Mais comme diraient certains abrutis qui prétendent défendre la sécurité routière, "parmi les 3200 morts annuels sur les routes, 50 % sont dus à des jeunes qui ont bu un verre d'alcool".

Une telle décision est révoltante, pitoyable, absurde et déshonorante pour ceux qui l'ont prise.

Alors, les jeunes, ne vous laissez pas faire. Remuez-vous. Prenez exemple sur ce que nous avons fait en 1968. D'accord, il n'y a plus de pavés sur les routes, mais vous pouvez trouver d'autres moyens. Regardez ce qu'ont fait les bonnets rouges à propos de l'écotaxe, ça a marché.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 13:59
L'Office de Tourisme bancal de Merville

Dans les années 2000, il y avait à Merville, un "Office de Tourisme" qui fonctionnait sur lui même, sans partenariat avec les associations, sans réseau de prestataires. Alors que dans tous les Offices de Tourisme de France et de Navarre se vendaient des livres en lien avec le patrimoine local, dans celui de Merville on disait : "Ce n'es pas notre vocation de vendre des livres...".

En 2008, sous le prétexte de faire des économies, la municipalité confia cet office à des professionnels qui proposèrent aux associations, à des artisans et commerçants potentiellement en mesure d'intéresser les touristes, d'apporter leur collaboration. Des cultivateurs faisaient découvrir leurs exploitations, une brasserie artisanale organisait des visites, des associations locales proposaient des randonnées découvertes, des expositions, et participaient aux journées du patrimoine. Nous avions la possibilité d'utiliser l'Office de Tourisme comme relais pour mettre nos livres en dépôt, organiser les inscriptions de nos manifestations, et bien d'autres choses encore.

Vers la fin de l'année 2014, la nouvelle municipalité décide de ne pas renouveler la convention avec l'Office de Tourisme de la Vallée de la Lys. En mars 2015, l'office est fermé. Quelques semaines plus tard, c'est l'ouverture de "la maison du tourisme", géré directement par la mairie.

Pour des raisons impénétrables il est annoncé que les association ne peuvent plus y mettre leurs livres en vente. Les prestataires sont évincés. A Merville, quand on ne veut pas quelque chose, on crée la confusion entre le "pouvoir" et le "vouloir". Ainsi, pour les livres on nous informe qu'il faut un compte de régie que l'employée ne peut pas gérer, au motif qu'elle est en CDD. On nous fait comprendre que les acheteurs pourraient éventuellement payer par chèque et qu'elle pourrait nous remettre ces chèques ; puis cette solution est jugée impossible.

Je n'apprécie pas qu'on tente de me faire avaler des couleuvres, aussi je me renseigne auprès d'un avocat. Il s'avère qu'il est possible de confier un compte de régie à une employée en CDD. Même une personne ne faisant pas partie des agents communaux peut s'en voir confier un.

A Merville on crée la confusion entre le "vouloir" et le "Pouvoir"

Jamais à cours d'arguments pour justifier leurs choix, les responsables de la mairie inventent un autre prétexte : "l'argent qui entre en régie ne peut sortir pour régler l'association". Je repars à la pêche aux informations et je découvre que si l'association rédige une facture, elle sera payée par la procédure habituelle. Très clairement et sans ambiguïté, il s'agit de la volonté de l'exécutif, c'est à dire les élus, ou du trésorier payeur. Si ce n'est pas les uns qui bloquent, c'est l'autre.

Il semble malheureusement que la "maison du tourisme" de Merville ait opté pour l'amateurisme qui avait court dans les années 2000. Non seulement il y a de sévère réticences pour la vente des livres, mais il semble qu'il y a aussi une indifférence vis à vis des prestataires et de l'ensemble des partenaires.

Et cerise sur le gâteau avant la rupture de la convention il n'y a eu aucune rencontre, aucune négociation avec les responsables de l'Office de Tourisme de la Vallée de la Lys, alors que ceux-ci étaient disposés à prendre à leur charge la moitié du salaire de l'employée. L'argument du non renouvellement de la convention avec un partenaire fiable qui consistait à faire des économies, ne tient plus la route.

C'est donc un retour à la case départ (ou case bancale) pour l'Office de Tourisme de Merville. Et vous ne toucherez pas 20 000 € car il n'y a pas de compte de régie.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 14:46
MERVILLE, les associations sont ponctionnées

MERVILLE, la municipalité ne donne plus de subventions, elle fait l'aumône... Après la mise en place d'un dossier complexe et un délai extrêmement court, la municipalité de Merville a réduit la subvention du Club Cinéma de 30 % (sans concertation). Cette subvention n'avait pas été revalorisée depuis plus de 20 ans. De 800, nous sommes passés à 560. Qui déjà, avait pratiqué cette politique de ponctionner sur les budgets des ménages modestes en préservant les riches ?

Une autre association, le Club de généalogie, 250 € de subvention annuelle. Ils ont remis en état à leurs frais les anciens registres d'Etat Civil et on leur rabiote aussi 30 % de leur misérable "subvention". HONTEUX !

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